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Après 9ans chez Wavesport, je suis passée chez Jackson.
Photo: Adidas Sickline / Jens Klatt
Contrairement à ce que certaines rumeurs laissent entendre les nouveaux pagayeurs de chez Jackson ne sont pas le résultat de tractations dignes des plus grands clubs de football.
Depuis mes débuts en freestyle, EJ m’a régulièrement fait essayer ses bateaux en me demandant ensuite ce que j’en pensais. À la Sickline il m’a proposé de tester le Karma de Nick.
J’ai pris le bateau pour ma dernière descente du dernier jour des entraînements, tranquille, à la cool. Sans même prendre la peine de bien me caler, je me suis élancée à l’arrache du haut de la rampe.
Sur le parcours, mes sensations étaient excellentes,le bateaux réagissait de manière naturelle. À mon plus grand étonnement je n’ai pas eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour me faire au bateau. J’avais l’impression de naviguer avec depuis déjà un mois.
Un peu troublée j’ai décidé de refaire une descente pour vérifier mon jugement et interroger à nouveau mes sensations.
J’ai fini par faire 5 ou 6 autres descentes jusqu’à être vraiment trop fatiguée. Je me sentais vraiment bien dans le bateau du coup j’ai demandé à EJ  et à Nick si je pouvais le prendre pour la course. Le Karma m’a séduit. Il est bien taillé et bien équilibré. Il a un axe de rotation parfait au niveau des fesses, deux rails sur lesquels on peut s’appuyer en gîtant et deux bouchains sur l’avant qui permettent de bien guider le bateau et d’enclencher des rotations sans efforts.
C’est le creekboat rêvé. Il permet d’utiliser un large répertoire technique et de maximiser l’utilisation du bateau. Il permet d’exploiter un tas de différentes ressources en jouant avec l’assiette, les gîtes et mettant en pression avec l’eau vive différentes parties du bateau. Il est rapide, réactif, aussi complexe qu’un bateau de slalom, et en même temps il est très sain et il pardonne les petites erreurs.
Voilà comment et pourquoi je suis tombée amoureuse du Karma…